Diableries impromptues
Mise en scène : Franck Martinière
Régie son et lumières : Eloïse Blanc et Philippe Maës
Décors : Olivier Baudry, Jenny Bennitt Jacques Dutartre, Corinne Goutard, Franck Martinière, Viviane Poret et Jackie Riccio
Masques : Pierre Jacob et Franck Martinière
Les diableries les plus courtes sont les meilleures !
Nos sélections
- Théâtre à la ferme – Rencontres théâtrales (Ferme Fanost à Jouars-Pontchartrain) – 26 juin 2022 avec Le Défunt
- Festival Côtés Courtes, Côté Scène (Jouars-Pontchartrain) – le 19 mars 2023 avec Le Sacrifice du bourreau
- Chanteloup Côté Cour – le 21 avril 2023 avec Le Grand Vizir, L’Extra-Lucide et Le Défunt
Distribution
Avec (par ordre d’entrée en scène)
Edouard et Agrippine
- Agrippine : Marie-Thérèse Dutartre
- Edouard : Yves Michel ou Franck Martinière
- Blouson noir : Agnès Henry
Le Grand Vizir
- Hormone / Susie : Laurence Copsidas
- Le roi / Arthur : jean-Michel Bonfanti
- Hortense : Jacqueline Hunt-Desitter
A bâtons rompus
- Véronique : Fabienne Gerber
- Nadège : Rose-Marie Aparicio
- Le serveur, Biture et le voleur : Etienne Rilba puis Florian Groshenry
L’Extra-Lucide
- Mme Eva : Valérie Poncet
- Gontran : Etienne Rilba puis Florian Groshenry
- Mme Caillou : Jackie Riccio puis Carine Dufays
Le Sacrifice du Bourreau
- Le bourreau : Thierry Gingembre
- Jasmin : Yves Michel ou Franck Martinière
- Mimosa : Rose-Marie Aparicio
Le Défunt
- Julie : Agnès Henry ou Jacqueline Hunt-Desitter
- Mme de Crampon : Jacqueline Hunt-Desitter ou Valérie Poncet
L'histoire
Edouard et Agrippine
Il s’agit d’un impromptu mettant en scène un couple de personnes âgées en proie à des problèmes de communication. Elle houspille son mari et l’exhorte à se révolter contre le nourrisson braillard du dessus. Lui se réfugie dans un traité de philosophie pour ne pas succomber à la tentation d’occire l’acariâtre. Mais l’irruption soudaine d’une cambrioleuse dans leur domicile, pourrait bien basculer leur petit train-train quotidien.
Le Grand Vizir
Deux amis improvisent une saynète de théâtre qu’ils doivent jouer devant la Marquise. Ils mettent en scène un roi et son bouffon-confident. Alors qu’ils sont au cœur de l’action, la femme du premier les interrompt à cause d’un coup de téléphone. On découvre que, outre le théâtre, les deux amis ont d’autres passions communes. C’est déjà du théâtre dans le théâtre.
A bâtons rompus
Deux amies, séparées par des milliers de kilomètres, prennent des nouvelles, échangent des banalités par le truchement de leur téléphone portable. Cet impromptu est une satire sociale à l’encontre de ce moyen de communication. En effet, bien qu’il soit fait pour rapprocher les êtres, son utilisation intempestive enferme peut-être un peu plus dans la solitude.
L’Extra-Lucide
A la fin de sa journée de voyance particulièrement chargée, Madame Eva doit recevoir sa dernière cliente. Madame Caillou va débouler dans son salon et tout à son excitation et à ses idées fixes va laisser Madame Eva complètement désorientée. Gontran, son assistant, saura-t-il trouver les mots pour la réconforter ?
Le Sacrifice du Bourreau
Un bourreau s’apprête à introniser son fils dans sa fonction. Mais le fils est plutôt « poète » et rêve d’être bourrelier. Le père est frappé par le déshonneur. Il lui est inconcevable de ne pas transmettre sa charge et doit trouver une solution. Arrive alors une jeune fille prête à tout pour échapper à son mariage…
Le Défunt
Deux femmes se rencontrent, elles semblent avoir rendez-vous. L’une pleure son mari décédé il y a un an… ou bien trois ans… on ne sait pas trop. Elles vont peu à peu nous dévoiler la vie dissolue de ce Victor, leurs rapports avec celui-ci. Mais cet homme est-il vraiment mort ? A-t-il même vraiment existé ?
La pièce
Diableries impromptues est le titre du spectacle choisi par le metteur en scène pour présenter six des quinze impromptus écrits par René de Obaldia.
René de Obaldia est le doyen de nos académiciens, centenaire de surcroît. Depuis qu’il a pris la plume, il est tour à tour romancier, auteur dramatique, poète, amuseur et toujours amusant. S’il sait si bien parler à notre âme d’enfant c’est inconstestablement parce qu’il a su garder la sienne.