Le Limier

Un spectacle des Comédiens de la Tour
2014

Duel aux multiples rebondissements ou jeu digne de Machiavel ?

Distribution

Avec (par ordre d’entrée en scène) :

  • Andrew Wyke : Franck Martinière
  • Milo Tindle : Michaël Dodds
  • Inspecteur Doppler : Omald Schëdid

Et l’aimable participation de Christophe Ecobichon

Mise en scène et scénographie : Franck Martinière

Régie son et lumières : Isabelle frison et Gérard Foucher

Costumes : Jenny Bennitt, Martine Foucher, Corinne Goutard et Marie-Jo Lignel

Décors : Olivier Baudry, Alexandra Bergonzoni, Coralie Dodds, Michaël Dodds, Rémy Dodds, Christophe Ecobichon, Armelle Martinière, Franck Martinière, Viviane Poret et Laurent Viers.

Maquillage : Véronique Benoît-Imbert et Armelle Martinière

Nos sélections
  • Festival Villennes-sur-Scène, Acte VII – 10 octobre 2014
  • Festival Côté Cour (Chanteloup) – 27 février 2016
L'histoire

Andrew Wyke, amateur averti de romans policiers, trompe son ennui en écrivant lui-même des histoires pleines de rebondissements. Ses écrits lui ont apporté succès et notoriété. Depuis son manoir anglais, situé dans la province du Wiltshire au sud de l’Angleterre, il contemple et analyse la société anglaise, ses traditions, ses habitudes et tous ses préjugés qui remplacent de plus en plus les valeurs morales.
Andrew est aussi un affamé de divertissements et de jeux : jeux de société, jeux de construction, de hasard, jeux psychologiques voire machiavéliques.
A force d’amener son personnage fétiche à résoudre des énigmes de plus en plus complexes et passionnantes, il est obnubilé par le crime parfait. Ce qui le passionne, ce n’est pas le meurtre à proprement parler, mais le jeu qui s’instaure entre le criminel et la victime puis entre le criminel et la police.
Aussi lorsqu’il apprend qu’un jeune blanc-bec d’origine italienne veut lui voler sa femme, ce n’est pas une envie de vengeance qui s’impose à lui mais une envie de jouer.
Il profite donc d’une absence de sa femme pour envoyer les domestiques passer un week-end chez leur fille et inviter le jeune homme pour faire sa connaissance. Faire sa connaissance et jouer… lui jouer un tour de sa composition dans le genre jeu initiatique pour novice souhaitant intégrer une société secrète.
Seulement peut-on jouer à ce genre de jeu sans risquer d’être joué à son tour ? L’humiliation infligée peut se retourner contre soi. Et lorsqu’on aime gagner il faut aussi savoir perdre.

La pièce

Anthony Shaffer écrit Sleuth en 1969. Le titre initial était : « Anyone for Tennis ? ». La pièce est créée au théâtre royal de Brighton le 12 janvier 1970 avec Anthony Quayle et Keith Baxter. En novembre de la même année elle est créée au théâtre national de Washington puis au « Music Box » de Broadway où elle sera jouée pendant trois ans.
En 1971, Anthony Shaffer reçoit le Tony Award de la meilleure pièce.
En 2002, la pièce est montée à Paris avec Jacques Weber et Patrick Bruel dans une adaptation de Jacques Collard et une mise en scène de Didier Long.
Interrogé sur les raisons qui font le succès de cette pièce, Anthony Shaffer répond : « Si je dois trouver la raison pour laquelle cette pièce continue à fonctionner aussi bien aujourd’hui, je dirais que la force de la ruse qu’elle recèle est telle que, si vous connaissez déjà la pièce, elle devient encore plus cruelle. C’est une pièce sur la vengeance et parce que Wyke est un parfait salaud on attend de lui qu’il l’exerce jusqu’à plus soif ». Il ajoute : « Je l’ai revue récemment, à San Francisco avec Stacy Keach ; la moitié du public connaissait la pièce, et l’autre pas. Il m’est apparu que la moitié qui n’avait pas eu le choc de la découverte et l’autre moitié qui l’avait eu avaient parfaitement apprécié le spectacle ».

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