Les dames du jeudi

Un spectacle des Comédiens de la Tour
2016

Quand je pense au peu de temps qui me reste, j’ai envie de faire des bêtises… C’est bon, les bêtises !

Distribution

Avec :

  • Sonia : Jackie Riccio
  • Hélène : Jany Darnault
  • Marie : Joëlle Devaux ou Michelle Nicolas
  • La mère de Sonia : Marie-Thérèse Dutartre
  • Jean : Frédéric Binet
  • Victor : Emmanuel Mounier

Mise en scène : Jacqueline Hunt Desitter

Régie et création son et lumières : Renaud de Verdilhac assisté de Nicole Pertat et Philippe Maës

Compositions musicales originales : Frédéric Binet

Costumes : Jenny Bennitt et les Cousettes de Mirbeau

Décors : L’équipe des Dames du Jeudi

Peinture décorative : Isabelle Chmura

Croquis crocus : Yves Mattelig

Danse : Pierre Clermonté

Photographies de répétition : Alain Darnault et Gérard Foucher

Affiche : Jackie Riccio d’après Teapot Woman de Myra Butterworth circa 1920

Réalisation des supports de communication : Martine Foucher

L'histoire

Trois femmes, trois amies d’enfance. Elles ont traversé la plupart du vingtième siècle, leurs histoires personnelles entrelacées avec l’Histoire : la révolution, la musique, la guerre, les mœurs…
Chacune a son histoire, sa personnalité, ses craintes, ses passions. Sonia est russe, nonchalante et charmeuse. Hélène est intense, entêtée et angoissée. Marie est intelligente, ironique et nostalgique.
Elles se rencontrent chaque jeudi chez Sonia pour prendre le thé ensemble. C’est un rituel qui leur sert de repère, qui les rassure, qui permet d’échanger sur leurs différentes préoccupations, qui les sort de leur solitude. Elles se racontent tout, en revisitant le passé pour revivre des souvenirs communs, ou parfois secrets.
Deux hommes en particulier ont marqué leur existence. Jean, le frère trop adoré d’Hélène, devenu l’époux de Marie, et ainsi la source d’une rivalité profonde entre les deux femmes. Victor, le fils de Sonia, passionné de vieilles voitures et de gâteaux. C’est un adulte qui est resté enfant du fait d’un père absent et d’une mère trop indulgente.
Enfin, le fantôme de la mère de Sonia hante les lieux. Elle représente à la fois les origines russes de Sonia, la fierté et la passion slave, et une époque fastueuse de Paris du début du 20ème siècle.

La pièce

L’action se déroule en 1976 : Valérie Giscard d’Estaing est président, la sécurité sociale vient d’être généralisée en France et la loi Veil sur l’IVG existe depuis un an.
Le divorce, l’avortement, la Russie soviétique, le vieillissement, la ménopause sont abordés. La plume de Loleh Bellon court d’un sujet à l’autre, du présent au passé, d’un personnage à l’autre.
Créée en 1976 au Studio des Champs-Elysées par Yves Bureau, la pièce reçoit le Prix Tristan Bernard, puis le Prix Ibsen. Suzanne Flon y tient le rôle de Marie.
En 2009, la pièce est reprise au Théâtre d’Orléans dans une mise en scène de Christophe Lidon avec Marina Vlady (Sonia), Annick Blancheteau (Marie) et Catherine Rich (Hélène).

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