Les filles aux mains jaunes

Un spectacle des Comédiens de la Tour
2018

Et si on croyait à un monde nouveau ?

Distribution

Avec (par ordre alphabétique) :

  • Jeanne : Jenny Bennitt
  • Rose : Joëlle Devaux
  • Julie : Corinne Goutard
  • Louise : Sylvie Laurent

Accompagnateur, photographe, musicien : Fabrice Norka

Mise en scène : Nicole Pertat, assistée d’Agnès Henry

Régie son et lumière : Philippe Maës, Gérard Foucher

Vidéoprojecteur : Gérard Foucher, Franck Martinière

Décor et accessoires : Olivier Baudry, Christophe Écobichon, Philippe Maës, Nicole Pertat, Jackie Riccio, Carine Vallée

Costumes : Jenny Bennitt, Corinne Goutard et les Cousettes

Affiche et photos : Gérard Foucher

Programme : Martine Foucher

Communication : Céline Collet

L'histoire

1915 : Julie, Rose, Jeanne et Louise se rencontrent dans une usine d’armement où elles fabriquent des obus. Propulsées, malgré elles, dans l’enfer d’une industrie qui expérimente la production de masse et le taylorisme, ces quatre femmes découvrent  leur destin d’ouvrières, mais aussi l’inégalité sociale, la solidarité…

À travers les drames qu’elles subissent, elles expérimentent une liberté tout à la fois du corps, de la parole, de l’esprit qui ressemble à un début d’émancipation.

La pièce

La pièce Les filles aux mains jaunes a été jouée pour la première fois par le Dynamo Théâtre, le 17 octobre 2014, au Sémaphore de Port-de-Bouc, qui est une scène conventionnée.

La pièce raconte le destin de quatre femmes à travers leurs conversations et leurs émotions :

  • Julie, l’amoureuse, qui sait à peine lire et écrire et qui aspire à la vie,
  • Jeanne, l’épouse d’Eugène, qui a des désirs de revanche,
  • Louise, la militante féministe et révolutionnaire, qui rêve de devenir journaliste,
  • Rose, la frêle épouse, qui découvre la lecture et l’engagement politique.

Toutes animées, tour à tour, par le refus de l’injustice, la douleur de l’absence, le désir de liberté et le besoin de solidarité, elles nous conduisent petit à petit sur le chemin de l’émancipation.

Grâce aux notes de l’une des quatre héroïnes, c’est une leçon d’histoire à la façon d’une chronique que nous suivons au fil du temps : août 1914 et la déclaration de guerre, octobre 1915, février 1916, 1917 et la révolution bolchevique, 1918 et l’Armistice, enfin 1943 et le départ en déportation pour fait de résistance de la dernière survivante du quatuor.

Michel Bellier rend ainsi un hommage poignant à toutes les épouses, à toutes les mères, à toutes les femmes, au courage sans faille, qui ont œuvré, souvent dans l’ombre, pendant la Grande Guerre.

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