Les sorcières de Salem
La chasse est ouverte !
Distribution
Avec (par ordre d’entrée en scène) :
- Révérend Parris : Pierre Corveaule
- Betty Parris : Catherine Auger
- Tituba : Nadia Valdenaire
- Abigaël Williams : Isabelle Olivier
- Susanna Walcotts : Anne Vergely
- Mrs Ann Putnam : Yvette Ernault
- Thomas Putnam : Philippe Prévost
- Mercy Lewis : Marie-José Ecobichon
- Mary Waren : Laurence Le Breton
- John Proctor : Alain Guillon
- Rebecca Nurse : Dominique Aerts
- Gilles Corey : Jacky Certain
- Révérend Hale : Jean-Philippe Desrousseaux
- Elisabeth Proctor : Françoise Vergely
- Ezechiel Cheever : Jean-Pierre Ecobichon
- Willard : Alain Vilette
- Francis Nurse : Henri Bourel
- Juge Hathorne : Christophe Gayral
- Député gouverneur Danforth : Jean-Pierre Aerts
- Mary Walcotts : Sophie Cretin
- Eva Barrow : Sandrine Dumont
- Hopkins : Philippe Leraillier
Mise en scène : Pierre Blanchet
Régie : Jean-Paul Naudin, Thierry Tassin
Décors : Jean-Pierre Aerts, Pierre Blanchet, Claude Ecobichon
Maquillage : Ruthy Penouel, Laure Bouganim
L'histoire
L’action, tirée d’un fait historique authentifié, se situe à Salem, bourgade puritaine du Massachusetts, au nord-est des futurs Etats-Unis.
Nous sommes au printemps 1692. Des colons dissidents de l’Eglise catholique anglicane, construisent une société théocratique. Ce sont les valeurs religieuses qui régentent le fonctionnement de la cité : intransigeance et autorité y sont légitimées par la puissance divine.
Les relations au sein de cette société reposent donc sur ces grands principes : rigueur, austérité, propreté, pureté, condamnation du rire et des plaisirs.
Le jusqu’au-boutisme de ces règles morales conduira, dans un contexte profondément manichéen, à une tragique parodie de justice : un simple fait divers déclenche une répression irréversible et démesurée…
La pièce
Les sorcières de Salem, qui évoquent la chasse aux sorcières dans l’Amérique de la fin du 17ème siècle, sont une allégorie de la persécution, de la délation et de l’hystérie collective à l’époque du maccarthisme.
Arthur Miller n’est cependant ni un auteur tragique, ni un écrivain politique. Ses drames sont ceux d’un libéral américain dont les préoccupations essentielles sont de nature avant tout morale.
L’écriture de Miller est caractérisée par l’émergence du « courant de conscience », ce qui donne intensité et corps à ses romans et à ses pièces : « Ils étaient tous mes fils » (1947), « La mort d’un commis voyageur » (1949), « Les sorcières de Salem » (1953). Arthur Miller est souvent considéré comme un critique systématique de la société américaine.
Pour Les Comédiens de la Tour, Les sorcières de Salem est notre 25ème spectacle, 1 000 heures d’apprentissage de texte, 2 500 heures de répétitions, 500 heures de mise en place technique, 40 participants à titre divers, 15 000 watts et 1 kg de fond de teint !