L’Eventail

Un spectacle des Comédiens de la Tour
1987

Un éventail ne fait pas que du vent…

Distribution

Avec (par ordre d’entrée en scène) :

  • Le Comte Della Rocca Caduta : Pierre Blanchet
  • Vino, son valet : Daniel Montagu
  • Coronato, l’aubergiste : Pierre Corveaule
  • Crespino, le cordonnier : Pascal Lévêque
  • Timoteo, l’apothicaire : Hughes Dedit ou Alain Vilette
  • Ramollo, valet de Coronato : David Planel
  • Moricco, paysan : Grégory Vinay
  • Gianina, sa sœur : Yvette Ernault
  • Susana, la mercière : Sophie Abribat
  • Madame Flora, rentière : Marie-Françoise Planel
  • Mademoiselle Candida, sa nièce : Elisabeth Allione
  • Monsieur Evariste, l’amoureux : Alain Guillon ou Hughes Dedit
  • Le Baron Del Cedro : Philippe Prévost
  • Petit citron, le cafetier : Jean-Pascal Abribat
  • Tonino, le valet de Madame Flora : Laurent Hugny

Mise en scène : Hughes Dedit                                       

Régie son et lumière: Alain Vilette

Décors : Corinne Nicolas, Hugues Dedit

Costumes : Marcelle Corveaule

L'histoire

En parlant de son balcon à Évariste (qu’elle aime et dont elle est aimée), Candida laisse tomber son éventail qui se brise. Évariste achète un nouvel éventail à Susanna la marchande, et charge la paysanne Gianina de le faire parvenir à Candida. C’est là le commencement d’une série de malentendus : le cordonnier Crespino et l’aubergiste Coronato, amoureux de Gianina, s’inquiètent croyant qu’Evariste est leur rival ; Candida pense de même et offense Gianina en lui rapportant l’éventail ; puis elle se fâche avec Évariste et promet sa main au baron Del Cedro, qui la lui demande par l’intermédiaire du comte de Rocca, noble ruiné et présomptueux. Pendant ce temps, l’éventail passe de main en main et déchaîne malentendus et calembours, jusqu’à ce que tout devienne clair : Candida et Évariste se raccommodent, Gianina se promet à Crespino, et les péripéties finissent dans le calme général. Le véritable protagoniste de cette comédie est donc l’éventail.

La pièce

L’Eventail a été d’abord un scénario joué sans trop de succès en mai 1763 au théâtre Italien. « Il est trop compliqué pour ces comédiens » écrit Goldoni le 13 juin en exprimant sa déception. Le sujet pourtant lui tient à cœur, puisqu’il le reprend l’année d’après. « C’est une grande comédie, explique alors Goldoni, qui coûtera beaucoup d’efforts aux comédiens pour la représenter… Remarquez l’enchainement dans les évolutions des personnages d’un acte à l’autre, sans que la scène reste vide un seul moment. Le coup d’œil de la première scène, la scène muette de l’acte II, le jeu constant de tous les personnages, à mon avis ce sont des choses qui devraient produire un bel effet ». C’est là le seul commentaire que Goldoni nous ait laissé sur cette pièce.
Elle eut sept représentations du 4 au 10 février 1765.

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