Naïves hirondelles

Un spectacle des Comédiens de la Tour
2008

Ne vous trompez pas de boutique !

Distribution

Avec :

  • Tilbout Germaine : Céline Giraud

  • Madame Séverin : Sylvie Laurent

  • Bertrand : Valentin Langlois

  • Fernand Faure : Philippe Prévost

Mise en scène : Jacques Flamand

Régie son et lumière : David Dubut et Christian Haton

Régie plateau : Patrick Scarabello

Sons et bruitage : Pauline Flamand

Décors : Jacques Flamand (Conception), Christophe Dubut (Réalisation), Christophe Ecobichon, Jacques Flamand, Véronique Imbert, Armelle Martinière, Franck Martinière et Philippe Prévost (Décoration)

Illustration affiche : Jacques Flamand

Photos : Gérard Foucher

L'histoire

Fernand et son jeune associé Bertrand tiennent un commerce de tout et de rien. Madame Séverin, tante de Bertrand et propriétaire de ce magasin, est marchande de chapeaux pour dames dans la boutique voisine. Toute jeunette, légère et court vêtue, arrivant de Pontoise, Germaine se trompe de boutique et débarque chez nos deux vieux garçons.

« Naïves hirondelles » est une pièce dans laquelle Roland Dubillard s’amuse avec malice de la maladresse des personnages, au sens propre comme au sens figuré, dans le seul but de vous divertir.

La pièce

« Le commerce, toujours ». C’est le leitmotiv de Fernand Faure, vieux garçon boulimique et commerçant dans l’âme qui, cela ne fait aucun doute, aime son métier. Sa méthode ne doit rien aux grandes écoles de commerce… « Ouvrir l’œil et tomber sur l’occasion ». C’est ainsi qu’il a assuré la formation de son jeune employé, Bertrand qui sait flairer les bonnes affaires qu’il s’agisse de débris de porcelaine, de pain rassis, de noix ou… de la petite Germaine pauvre orpheline photogénique qui s’est trompée de boutique.

Tout ceci n’est pas du goût de Madame Séverin, la propriétaire du fonds de commerce et tante de Bertrand qui voudrait bien, de temps en temps, toucher son loyer…

Et tout est fragile dans cet univers à la fois matérialiste et poétique… les objets, les meubles, les sentiments, les personnages ont cette faculté de perdre l’équilibre au mauvais moment. Alors, on se console en chantant une triste comptine… « Naïves Hirondelles… Portez vos vœux sur elle… ».

En 1961, Arlette Reinerg réussit à monter Naïves Hirondelles au Théâtre de Poche. Personne ne voulait de cette pièce.

Les premières répétitions se passent plutôt bien jusqu’à la générale de presse. Là, c’est l’horreur : le lendemain, le surlendemain dans les quotidiens, c’est un assassinat généralisé ; Roland Dubillard veut arrêter.

Arrive un jour un Monsieur qui applaudit beaucoup… C’est Michel Bouquet… André Roussin vient voir la pièce et le lendemain, la caissière est débordée, on fait la queue devant le théâtre. Roussin avait écrit un grand papier en première page du Figaro (du 29 novembre) : « Achard, Anouilh, Audiberti, aidez-moi : on est jamais trop nombreux pour saluer la naissance d’un auteur prodigieux ».

La pièce est un succès.

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