Tous mes rêves partent de gare d’Austerlitz

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2025

C'est ici, dans cette maison, que j'ai découvert l'humanité

Distribution

Avec (par ordre alphabétique) :

  • Marylou : Eloïse Blanc
  • Barbara : Agnès Blat
  • Zélie : Anne Bulteau
  • Frida : Valérie Delaporte
  • Rosa : Louise Malou-Dhaussy
  • Lily : Béatrice Parisi

Mise en scène : Jenny Bennitt et Véronique Benoit-Imbert

Répétitrice : Marie-José Demarcq

Lumières : Guillaume Granval

Régie son et lumière : Marie-José Demarcq  et Christophe Ecobichon

Décors : Les Décomédiens

Affiche : Alice Resta Graphisme et Gérard Foucher

Photos : Gérard Foucher

L'histoire

Un soir de Noël, six femmes se retrouvent dans une bibliothèque.
Que font-elles là, à la fois seules et pourtant si unies ? Qui sont-elles ? Pourquoi sont-elles là en ce jour si spécial dans ce lieu si spécial ?
Le rire pour oublier le désespoir, la sororité pour oublier la solitude, la littérature pour oublier l’isolement, les mots pour oublier les maux : derrière les chamailleries, derrière la tristesse, derrière les barreaux de leur prison se dessine une tragi-comédie carcérale pleine d’énergie, de joie et d’émotion.

La pièce

La pièce, Tous mes rêves partent de gare d’Austerlitz est née de la rencontre de Mohamed Kacimi avec des prisonnières de Fleury-Mérogis pendant des ateliers d’écriture : derrière les barreaux, il nous montre une autre réalité, une autre humanité.
L’histoire ? Six femmes qui ont été jugées coupables et emprisonnées mais sont en réalité des victimes, nous l’apprendrons rapidement. Privées de liberté, privées de leurs proches, de leurs enfants, de leurs familles, elles se réunissent dans la bibliothèque de la prison qui leur sert de sas : elles s’y évadent et se retrouvent entre elles, entre sœurs. Les livres, les mots, ceux qu’elles lisent et ceux qu’elles se disent, leur permettent de briser leurs barreaux le temps d’un dîner imaginaire. Elles décident de jouer On ne badine pas avec l’amour, d’Alfred de Musset, qu’elles abordent avec leur propre langage. Elles vont s’approprier la langue de Musset et la faire leur, la triturer, la malaxer, elles qui pour la plupart n’ont aucun bagage culturel. Mais ces mots vont peu à peu les envahir, les bouleverser.
Parce que le théâtre, la littérature, l’art, permettent de briser les chaînes, de s’évader. Parce que l’art, ici, est un refuge, un remède, un moyen de survivre et de résister, ensemble, à la férocité du monde et des hommes qui les ont broyées.

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