Une maison de poupée
Une femme peut-elle être elle-même dans la société contemporaine avec des lois écrites par les hommes ?
Distribution
Avec :
- Nora Helmer : Sophie Raoul-Jourde
- Torvald Helmer : Christian Haton
- Dr. Rank : Gérard Foucher
- Kristine Linde : Beata Lafargeas
- Nils Krogstad : Sébastien Le Sciellour
- Anne-Marie : Joëlle Devaux
- Le Commissionnaire : Gérard Foucher
Les enfants (en alternance) : Marie et Louis Raoul-Jourde, Lucas Le Sciellour, Léna et Nicolas Coelho et Anthony Munier
Mise en scène : Benoît Meigné et Sophie Raoul-Jourde
Régie et création son et lumières : Renaud de Verdilhac
Costumes : Katia Dracouli et Karine Munier
Décors : Annick et Pierre Raoul-Jourde, Katia Dracouli, André Volokhoff et toute l’équipe d’Une maison de poupée.
Illustration affiche : Pastel de Sophie Raoul-Jourde d’après La loge de théâtre de Félix Vallotton
Photos : Benoît Meigné
Supports de communication : Martine Foucher
Nos sélections
- Festival de théâtre Zip Zap (St Domineuc) – 26 novembre 2016
L'histoire
Nora et Helmer sont mariés depuis 18 ans et la vie du foyer semble être des plus heureuses. Ils ont trois enfants élevés par une nourrice et Helmer vient de monter tout récemment dans la hiérarchie sociale.
Le rôle de Nora apparaît comme superficiel dans ce foyer car son mari ne la prend pas au sérieux et sa relation avec elle navigue entre douceur et abaissement. Pourtant, sans le savoir, il lui doit la vie, mais sa vision conventionnelle et sa peur de la résonnance sociale, ne pourraient cependant l’entendre. Un événement va venir changer le cours des choses et faire découvrir à Nora, pas à pas, sa condition de femme et faire jaillir la violence de l’égoïsme d’Helmer. La maison de Poupée va peu à peu partir en pièces.
La pièce
Pour les Européens du XIXe siècle, la pièce Une maison de poupée était scandaleuse. Rien n’était plus sacré que les liens du mariage, et le représenter de cette manière était absolument inacceptable. En Allemagne, l’actrice principale refusa de jouer le rôle de Nora si Ibsen ne modifiait pas la fin, ce qu’il fit sous la pression. Plus tard, Ibsen regretta d’avoir cédé. Une maison de poupée fut aussi interdite en Grande-Bretagne par le Lord chambellan sous couvert de l’acte de censure de 1737.