Jacques et son maître
1996
D'après Jacques le Fataliste de Denis Diderot
Distribution
De : Milan Kundera d’après Denis Diderot
Avec :
- Le maître : Claude Aygalenc
- Jacques, son valet : Philippe Vandaele
- Le Fils Bigre : Hervé Barbaresi
- Le Père Bigre :Gilles Delcayre
- Justine : Eloïse Régnier
- Agathe : Estelle Pagès
- Le Chevalier de St Ouen : Patrick Régnier
- L’Aubergiste : Annie Delaunay
- Le Marquis des Arcis : Thierry Gingembre
- La fille : Fanny Brunet
- La mère : Andrée Jaurinya
- Le bailli : Jean Cautru
- La mère d’Agathe : Sylvia Brunet
- Le père d’Agathe : René Jacob
Mise en scène : Laurent Cautru
Régie générale : Henri Buthod – Régie éclairage : Pierre Garel – Régie Son : Laurent Delaunay
Scénographie : Jean Cautru
Décors : Maurice Horvais et René Jacob
Costumes : Sylvia Brunet, Isabelle Declercq et Janinne Jacob
Par Les Baladins de Marly
L'histoire
A propos des circonstances qui l’ont poussé à écrire une adaptation du roman de Diderot, Kundera écrit : « Quand la pesante irrationalité russe est tombée sur mon pays, j’ai éprouvé le besoin de respirer « l’esprit des temps modernes occidentaux ». Et il me semblait être concentré dans ce festin d’intelligence, d’humour et de fantaisie qu’est Jacques le fataliste. Car le fatalisme de Jacques est un fatalisme résistant à une réalité trop anéantissante. A l’inverse du révolutionnaire, qui sacrifie sa vie pour un avenir utopique, Jacques et son maître ne sacrifient rien, et surtout pas le vin, les femmes, et les histoires qui parlent de vin et de femmes. Perpétuellement en voyage, sur le chemin qui les mène vers leur destin, dans une atmosphère propice aux bavardages, Jacques et son maître se racontent leurs amours, heureux et malheureux, inventent mille fantaisies pour oublier les « bêtises qui sont écrites là-haut » et auxquelles on ne peut rien changer. Peu à peu le mur du servage se lézarde et l’amitié née du rapprochement, lie les deux hommes. »
Spectacle invité en partenariat avec la ville de Triel-sur-Seine
