Potins d’enfer

Un homme politique, une animatrice de radio et un coiffeur se retrouvent dans l’espace confiné d’un lieu clos : ils ne se connaissent pas et tout semble les opposer.
Une constatation s’impose : ils sont morts. Situation peu confortable, mais pourquoi une telle situation serait-elle désespérante ou désespérée. N’est-il pas plus plausible qu’un tel enfer reste humain, c’est-à-dire pathétique, inattendu ou cocasse ? L’enfer n’est-il pas avant tout pavé de potins ?
Jean-Noël Fenwick fustige avec bonheur les rapports superficiels, la course à l’argent et au pouvoir. L’humour apporté à chaque réplique de cette comédie, sa modernité, sa franchise et son impertinence devant les problèmes posés par notre société, donnent beaucoup de saveur à cette pièce.