Pourquoi j’ai mangé mon père

Un spectacle des Comédiens de la Tour
2010

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la théorie de l’évolution sans jamais oser le demander à personne !

Distribution

Avec (par ordre alphabétique) :

  • Papa Ours : Olivier Baudry et Philippe Prévost
  • Ravisseur 1 : Olivier Baudry
  • Clémentine, une bru : Camille Béjean
  • William, un fils : Xavier Burneau
  • Oncle Vania : Pierre Corveaule
  • Elsa, une fille : Carine Dufaÿs
  • Maman Ours : Corinne Goutard
  • Le père : Christian Haton
  • Griselda, une bru : Véronique Imbert
  • La tante : Yvette Kerloch
    Oncle Ian : Hubert Pinel
  • Alice, une fille : Marjolaine Pinel
  • Ernest, un fils : Johan Port-Madec
  • La mère : Gisèle Rollier
  • Ravisseur 2 : Etienne Vallée

Adaptation scénique :Pierre Corveaule

Mise en scène : Pierre Corveaule

Costumes : Corinne Goutard, Marie-Jo Lignel, Marie-Dominique Sauthier, Anne-Marie Scarabello

Décors, sons et lumière : Michel Ernault, Christophe Ecobichon, Pierre Corveaule

Illustration Affiche : Michel Ernault, Marjolaine Pinel

Photos : Gérard Foucher

Nos sélections
  • Festival Villennes-sur-Scène, Acte III – 16 octobre 2010
L'histoire

Si vous croyez que c’est Darwin qui a découvert les principes de l’évolution, c’est que vous ne connaissez pas Édouard, un fameux pithécanthrope qui vivait en famille dans les grottes du pléistocène. Ernest, son fils, raconte les aventures de sa famille et en particulier de son père, féru de sciences et fourmillant d’idées géniales. Pour échapper aux prédateurs, Édouard invente successivement le feu, les pointes durcies à la flamme, l’exogamie et l’arc. Seul l’Oncle Vania voit cette débauche de progrès d’un mauvais œil et ne se prive pas de critiquer Édouard, en profitant toutefois de ses dernières trouvailles.

La pièce

L’adaptation
« Pourquoi j’ai mangé mon père » est un roman avec de nombreux personnages et de vastes décors. Quand les garçons, poussés par leur père, vont à la chasse aux filles, ou lorsque le père entre en pourparlers avec des hordes étrangères après l’incendie de la forêt, il n’est que le cinéma qui pourrait traduire de telles images.
Adapter, c’est forcément réduire, réduire une tribu à quelques personnages et un morceau d’Afrique à une scène de théâtre. Mais adapter n’est pas trahir !
Si on essaie de domestiquer un ourson plutôt qu’un chien, si c’est Elsa qui dessine plutôt qu’un garçon, si la chronologie est plus linéaire que dans le roman l’essentiel n’est-il pas que tous les événements soient relatés ? Et surtout que l’humour de Roy Lewis soit sauvegardé, un humour qui incite à sourire plus qu’à s’esclaffer, un humour à la Charlie Chaplin qui est une façon de cacher l’angoisse de la nature humaine… car ne nous trompons pas, cette préhistoire est notre histoire à nous !
Ce livre a 50 ans et l’évolution de l’homme continue et semble même s’accélérer. À tort ou à raison les oncles Vania se sont multipliés prônant « back to the trees » (revenons à nos arbres) non sans jeter un regard concupiscent sur le modernisme et le spectateur à l’oreille fine repèrera sans doute quelques actualisations semées dans le texte.
Cette adaptation est-elle une trahison ? Pour en juger, courez vite acheter le roman, il est d’un prix modique, et revenez assister à une représentation pour comparer. Au bar du théâtre, à gauche de la scène, nous en parlerons !
Pierre Corveaule

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